jeudi 1 novembre 2018

Commemorations 14-18 LE BROC


Le 11 novembre au Broc à 17h30 

 

Voilà désormais un siècle que l’armistice de 1918 a été signée dans le wagon de Rethondes, mettant fin à quatre ans d’affrontements sanglants en Europe.
Comprendre la guerre enfin, c’est prendre conscience de l’éclairage qu’elle jette sur notre propre époque et des nouvelles formes de conflictualité qui se sont creusées dans son sillon. 
Comprendre la guerre, c’est aussi donner la parole à des voix nouvelles comme celles des conteuses d’Enfaim de contes.. 
Aussi, l’association, En faim de contes a voulu rendre hommage à ces hommes, appelés Poilus, morts pour la France en ce Centenaire de la première guerre mondiale, afin de garder à l’esprit  que le chemin de la paix a été long et sinueux et de rappeler aux générations suivantes que la paix est la seule voie possible pour préserver et faire vivre toutes les valeurs communes de notre civilisation : la dignité humaine, le respect des libertés de croyance et d’opinion, la recherche du progrès
 
L’association a remercié Monsieur le Curé, Monsieur le Maire et son conseil municipal d’avoir mis à disposition ce lieu chargé de symboles et d’histoires.

Et c’est dans cette belle église que nous avons écouté la lettre d’un soldat  Marcelin Dumont, boulanger dans les Hautes Alpes qui parle au nom de tous les soldats de cette première guerre mondiale. 

Les lettres,  lues par Joelle, ont été « rythmées par les interventions des conteuses :
Fanfan : le dormeur du Val ( poésie)
Claire : Trois Poils de loup ( conte)
Fanfan : Floflon et Musette ( conte)
Maryse : Toinou (anecdote écrite par Francis Gag)
Alberte : Doigts de Fée (conte)
Danielle : L’arbre de pluie ( conte)






Marcelin Dumont a continué d’écrire à sa femme, il est resté en vie mais un peu boiteux, à cause de sa jambe, sa dernière lettre est arrivée après lui.
Un matin, un conseiller municipal est venu dans sa boutique collecter de l’argent pour la construction du monument aux morts :
- Ce sera un beau monument, il y aura gravé “A nos glorieux soldats” - Ah, ça non ! A dit Marcelin,  Pas glorieux ! Pas glorieux : Mais de pauvres martyrs qui ont fait leur devoir ! Il n’a pas donné un centime.
Par contre jusqu’à la fin de sa vie il n’a jamais fait payer son pain aux veuves et orphelins dans le besoin

Dans les années 1920-1925, ce sont quelques 36 000 monuments aux morts qui furent érigés malgré les difficultés de la reconstruction. 
Sur le monument de notre village, nous pouvons lire les 19 noms de ces Brocois morts pour nous. 

Mario Jean                 Audibert Marius        Maliver Camille
Pellegrin Marcel        Laugier Antoine         Hugues Félix
Beaudoin Marius       André Paul                 Fouques Lucien
Grac Etienne             Riquier Marius           Audibert Joseph
Fouque Emile             Riboite Antoine         Mère Louis
Michelis Marius         Roubaudy Henri        Brignone André
Mainier Casimir

Avec le public,  les conteuses ont ensuite rendu hommage à tous ces brocois et à tous les poilus,


en chantant  “Que sont devenues les fleurs”,   chanson composée et écrite en 1955 par le barde de la musique folk américaine Pete Seeger. devenu depuis un hymne pacifiste universel.







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